Salut, c’est Paul.
Lorsque j’avais 16 ans, j’ai commencé à faire mes premières soirées et fumer mes premières clopes.
Je n’aimais pas ça, le goût était horrible, mais je voulais être cool et accepté par les mecs cool.
Donc j’ai fumé.
Je ne suis pas un cas unique, la plupart des fumeurs commencent à fumer pour des raisons aussi débiles que celle-là.
Et j’ai eu la chance de ne pas devenir un gros fumeur, je fumais de temps en temps, lorsque j’étais stressé ou lorsque je m’ennuyais, même si depuis tout petit, j’étais sensibilisé aux effets néfastes du tabac sur ma santé.
“Les fumeurs sont à peu près 20 fois plus susceptibles de développer un cancer du poumon que les non-fumeurs”.
Pourtant l’envie d’être cool et accepté aux yeux des autres était plus fort que n’importe quel argument rationnel.
Je peux donc dire que j’avais un comportement irrationnel.
Et c’est le sujet de cette newsletter, la tendance à développer des comportements irrationnels comme le déni.
D’après Charlie Munger, il en existe 25, mais je vais me focaliser sur le déni car c’est à mon sens l’un des plus importants.
Le déni est un mécanisme de protection qui nous permet de ne pas faire face à la réalité quand celle-ci est trop difficile à supporter.
Le déni favorise l’inertie comportementale, c’est-à-dire la répétition d’une série de décisions sur la durée. C’est un processus qui permet au cerveau d’économiser de l’énergie car bien qu’il soit un organe fabuleux, le cerveau est assez fainéant.
Le problème avec cette attitude de radin, c’est que je maintiens des habitudes comportementales néfastes pour moi, sans m’en rendre compte.
L’habitude de développer la sédentarité.
L’habitude de manger des aliments qui dégradent ma santé.
L’habitude de trainer avec des personnes qui me tirent vers le bas.
L’habitude de ne pas me faire confiance au moment de prendre une décision.
Bref.
Je pourrais écrire une newsletter par jour jusqu’à la fin de ma vie sur les habitudes que je développe juste parce que mon cerveau préfère être dans le déni plutôt que de dépenser de l’énergie.
Alors au lieu de continuer tête baisser dans le déni, je lève la tête en regardant cette réalité :
Je n’ai rien à faire pour prouver ma valeur.
Je n’ai pas à me sentir coupable de me choisir.
Je ne me cache pas derrière une autre idée de moi-même.
Je sais que la peur de déplaire est un mécanisme de défense mais que je n’ai plus besoin de ce comportement.
Je suis à l’aise dans la vérité et mal à l’aise dans le mensonge.
Je n’ai plus envie de vivre la vie d’un autre.
Je ne suis plus dans le déni car ce n’est pas ma vie.
Maintenant, je t’invite à mémoriser la phrase de Charlie Munger pour le restant de ton existence :
Il est remarquable de constater l'avantage à long terme que des gens comme nous ont obtenu en essayant de ne pas être stupides, au lieu d'essayer d'être très intelligents.
C’est pourquoi je ne cherche plus à faire des choses intelligentes mais j’évite de faire des choses stupides.
Et pour ça, rien de mieux que repérer les moments où je suis dans le déni.
- Paul